13 octobre 2005
Ourobouros
Ce sont nos racines qui s'amoindrissent, nos liens qui rappetissent et notre propre existence remise en cause.
C'est une part de nous qui souffle. Qui ne souffre plus. Qui nous heurte par son absence.
C'est l'implacable volonté du Temps qui se gruge la queue, précipitant Hier dans l'armée des souvenir.
C'est les odeurs que l'on revoit, les mots que l'on ressent. Les sourires qu'on reçoit une fois de plus. Les fragments d'image qu'on hume, figés, dans l'attente des disparus, dans l'absence des comédiens.
Ce sont les dons qu'ils nous ont fait et les plaisirs partagés. Ce sont des au revoir
Ce sont nos vie. La leur.
Ét(r)einte.
Les grands-parents, ca tombe comme des mouches..
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