Sorry for it [...] Now I have to teach them how to fly

23 février 2005

C'est au point de rupture que les choses se révèlent.

Juste au moment où j'allais craquer, j'ai compris. L'écran cathodique, fermé, muet, froid et le curseur qui clignote inlassablement. Il a tout le Temps devant lui.

J'allais vraiment craquer. Lancer ce p*tain de portable fatigué par la fenêtre et rigoler en le voyant dégringoler les 3 étages pour s'écraser dans la neige du parking.

Peut-être existe-il un dieu veillant sur les portables. Peut-être pas.

J'ai du mal à écrire parce que je sais pertinemment que des gens que je connais me lisent. Plus exactement, j'ai du mal à écrire parce que les gens qui me lisent me connaissent. Certains. D'entre vous. Très bien, trop bien, pas de la bonne facon ou pas dans la bonne intention, au mauvais moment ou pas...

Je sais les mots que j'aimerais vous dire. À chacun. Séparément. Mais mis tous ensemble, ils forment une entité tellement capharnaümesque que m'adresser à eux sans distinction relève d'une contorsion difficile à réaliser. Jusqu'à maintenant. J'allais, sans vergogne aucune, écrire un texte à chacun des êtres "tangibles" que je connais et qui me lisent ici plus ou moins régulièrement : Mali, Pathé-hé, David, Bébé Troll et même Éric (hé ouè), en négligeant les 2 (ou 3, les soirs de pleine lune) autres lecteurs virtuels qui se trimbalent par ici. Sachez que les textes sont écrits quelque part. Mais j'éviterai de les publier ici. Je le pourrais (en plus, ca donnerait l'impression que l'inspiration est miraculeusement revenue), mais je préfère garder le ton "général" que je m'étais fixé au tout début. Ca vous forcera à poser des questions, si vous voulez les réponses.

Aux 2 (ou 3, les soirs de pleine lune) autres fidèles, sachez que je vous conconcte méticuleusement (avec ma délicatesse bien connue..) un 2e Récit d'âme (même s'il a un peu plus de mal à éclore que le premier).

Et pis tiens, servez à quelque chose.. Si vous avez des envies de sujets, d'inpirations, de thèmes ou des envies tout court.. Ou même une idée pour un prochain Pullitzer.. Faut pas vous gêner, j'suis plutôt ouverte, comme fille..

- "Ouè, même que j'fais des teasers, maintenant."