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24 février 2005
I'm heading back home
La clé tourne dans la serrure.
Demi-tour et dégringole les 2 marches de pierres.
La rue, le soir. Le décor.
Les lumières des commerces s'éteignent, les lampadaires s'avivent.
Des inconnus me dépassent et je fige. Les yeux au ciel, la lune est voilée, les étoiles absentes brillent sans faux-semblant. La nuit est belle.
Des visages connus, reconnus, salués. Le monde est petit. Pas moi. On me distingue de loin.
Mes pas me mènent là où ils doivent aller, je les suis.
La neige grisâtre des centres-villes commerciaux et la glace mal camouflée. Vivre est un risque. Tu parles.
Le carrefour, l'autre rive. Le centre-ville festif.
Sourire pour répondre aux regards flatteurs. Ou pas.
Sourire aux devantures bigarrées, aux clients hétéroclites, aux alcooliques sporadiques, aux filles grelotantes et aux autres.
La nuit commence, l'excitation est palpable. Ce soir, tout est possible.
Les voitures, chevaux modernes, garées pare-choc à pare-choc enlaidissent la neige environnante. Moins grisâtre. Et la glace mal camouflée. J'aime prendre des risques.
Des visages connus, reconnus, salués. Des invitations, un refus. Les 9h de boulot rendent le corps fragile. Encore sourire. Doucement.
Pour éviter de casser.
Les bruits de la ville s'amenuisent quand on s'éloigne du centre névralgique.
Des maisons éteintes, des télévisions allumées, des vies mortes. Je suis dehors.
Sursis.
Ressentir le souffle des choses, la caresse du vent, écouter les moteurs qui s'éteignent et les éclats de rire, au loin.
La clé tourne dans la serrure.
Je rentre chez moi.
Demi-tour et dégringole les 2 marches de pierres.
La rue, le soir. Le décor.
Les lumières des commerces s'éteignent, les lampadaires s'avivent.
Des inconnus me dépassent et je fige. Les yeux au ciel, la lune est voilée, les étoiles absentes brillent sans faux-semblant. La nuit est belle.
Des visages connus, reconnus, salués. Le monde est petit. Pas moi. On me distingue de loin.
Mes pas me mènent là où ils doivent aller, je les suis.
La neige grisâtre des centres-villes commerciaux et la glace mal camouflée. Vivre est un risque. Tu parles.
Le carrefour, l'autre rive. Le centre-ville festif.
Sourire pour répondre aux regards flatteurs. Ou pas.
Sourire aux devantures bigarrées, aux clients hétéroclites, aux alcooliques sporadiques, aux filles grelotantes et aux autres.
La nuit commence, l'excitation est palpable. Ce soir, tout est possible.
Les voitures, chevaux modernes, garées pare-choc à pare-choc enlaidissent la neige environnante. Moins grisâtre. Et la glace mal camouflée. J'aime prendre des risques.
Des visages connus, reconnus, salués. Des invitations, un refus. Les 9h de boulot rendent le corps fragile. Encore sourire. Doucement.
Pour éviter de casser.
Les bruits de la ville s'amenuisent quand on s'éloigne du centre névralgique.
Des maisons éteintes, des télévisions allumées, des vies mortes. Je suis dehors.
Sursis.
Ressentir le souffle des choses, la caresse du vent, écouter les moteurs qui s'éteignent et les éclats de rire, au loin.
La clé tourne dans la serrure.
Je rentre chez moi.
I'm heading back home se retrouve dans les paroles de Jimmy par Tool.
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