27 avril 2005
Le Faux du Ciel
J'ai toujours cette impression étrange en observant le ciel.
Tant qu'on peut le différencier du sol, il me semble invariablement comme ajouté. Comme si sa nuance bleutée, royal ou azur, était constamment d'un degré trop prononcé ou trop éteint. M'étant renseignée, au risque de paraître légèrement désaxée, j'ai rapidement compris que j'étais la seule à percevoir mon ciel de cette facon. J'ai arrêté de demander..
Faux.. Retouché, repeint, retravaillé, amélioré, gommé, tout ca.. Mais faux.
À partir du moment où les lumières de la ville sont les seules distinctions urbainement possibles entre le ciel et la terre, et seulement à partir de là, le ciel et la terre semblent cohérents. Avec la nuit, le vrai.. Annoncé par le faux du ciel absent et appuyé par la baisse notable d'activité humaine. Et de ses "désagréments".
Avec la nuit, me vient toujours une envie farouche d'ouvrir toutes grandes les fenêtres, pour laisser entrer cette honnêteté à grands flots. Sous zéro, cette envie peut se révéler pour le moins vivifiante, mais j'y cède, en général. Par souci de respirer.
De respirer un peu de vrai.
Rien que ca.
Tant qu'on peut le différencier du sol, il me semble invariablement comme ajouté. Comme si sa nuance bleutée, royal ou azur, était constamment d'un degré trop prononcé ou trop éteint. M'étant renseignée, au risque de paraître légèrement désaxée, j'ai rapidement compris que j'étais la seule à percevoir mon ciel de cette facon. J'ai arrêté de demander..
Faux.. Retouché, repeint, retravaillé, amélioré, gommé, tout ca.. Mais faux.
À partir du moment où les lumières de la ville sont les seules distinctions urbainement possibles entre le ciel et la terre, et seulement à partir de là, le ciel et la terre semblent cohérents. Avec la nuit, le vrai.. Annoncé par le faux du ciel absent et appuyé par la baisse notable d'activité humaine. Et de ses "désagréments".
Avec la nuit, me vient toujours une envie farouche d'ouvrir toutes grandes les fenêtres, pour laisser entrer cette honnêteté à grands flots. Sous zéro, cette envie peut se révéler pour le moins vivifiante, mais j'y cède, en général. Par souci de respirer.
De respirer un peu de vrai.
Rien que ca.
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