18 novembre 2004
Sursis
Moustaches frétillantes.. Le chat annonciateur du bienheureux matin.
Même pas le temps de traîner au lit, j'ai des courses à faire, avant d'aller au boulot.
Douche brûlante. Insuffisante : j'ai toujours les yeux collés par le sommeil.
Si le désordre est effectivement signe d'une bonne santé mentale, la mienne vacille. J'ai été jusqu'à faire mon lit.
Le chat contemple cette désolante étendue blanche où jadis traînait les draps paresseux, terrain de jeux privilégié.
Tu mettras un peu de désordre dans mes peluches, Minet, c'est de bonne guerre.
Le supermarché, à peine éveillée. Les lumières blafardes et crues, les visages glauques. Bon matin, consommateurs.
À l'extérieur, le temps est doux, le vent caressant. Envie d'une jupe pour sentir le vent chatouiller mes mollets.
Longue. Comme ca, le tissus pourra se joindre à la caresse.
L'hiver semble repoussé aujourd'hui. Je rêve, il guette. Profitons du sursis.
Crédits Photo
Même pas le temps de traîner au lit, j'ai des courses à faire, avant d'aller au boulot.
Douche brûlante. Insuffisante : j'ai toujours les yeux collés par le sommeil.
Si le désordre est effectivement signe d'une bonne santé mentale, la mienne vacille. J'ai été jusqu'à faire mon lit.
Le chat contemple cette désolante étendue blanche où jadis traînait les draps paresseux, terrain de jeux privilégié.
Tu mettras un peu de désordre dans mes peluches, Minet, c'est de bonne guerre.
Le supermarché, à peine éveillée. Les lumières blafardes et crues, les visages glauques. Bon matin, consommateurs.
À l'extérieur, le temps est doux, le vent caressant. Envie d'une jupe pour sentir le vent chatouiller mes mollets.
Longue. Comme ca, le tissus pourra se joindre à la caresse.
L'hiver semble repoussé aujourd'hui. Je rêve, il guette. Profitons du sursis.
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